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5/18 декабря, во время нашего свидания, в котором принимали участие Г. Винниченко, Председатель Совета, и Государственные Секретари Иностранных Дел, Финансов, Продовольствия, Путей Сообщения, Юстиции, я имел честь представить нижеследующее обращение:
(Следует повторение текста вербальной ноты Генерала Табуи от 5 декабря, то есть даты, предшествующей его назначению Министром Французского Правительства при Украинской Республике.)
С этой даты Франция вступила в официальные отношения с Украиной.
Имея в виду быстрое развитие событий и во избежание всякой потери времени, я имею честь просить Вас дать в возможно ближайшее время ожидаемый ответ.
(Подписано) Табуи
Ваше Превосходительство.
Имею честь довести до Вашего сведения, что Правительство Его Величества Короля Британского назначило меня по телеграфу, единственно возможным в настоящее время путем, Представителем Великобритании на Украине.
Мое правительство уполномочило меня дать Вам заверения в его наилучших намерениях. Оно будет поддерживать всеми своими силами Украинское Правительство в предначертанных последним стремлениях к творческой полезной правительственной работе, к поддержанию порядка и к войне с Центральными Державами, врагами демократии и человечества.
Что касается лично меня, то я имею честь, Господин Председатель, дать Вам заверения моей полной готовности к совместному сотрудничеству в целях достижения нашего общего идеала.
Пиктон Багге,
Представитель Великобритании в Украине
A la date du 6 Mai, Monsieur Choulguine a bien voulu remettre un mémoire rappelant des demandes antérieurement adressées au Gouvernement français, en vue de recevoir de ce dernier l’aide matérielle et morale qui est nécessaire à l’Ukraine pour lutter avec succès contre le bolchevisme russe.
Le Gouvernement français est heureux de constater l’attitude conforme à ses propres sentiments, prise par les Ukrainiens contre les bolcheviks qui sont, avant tout, des ennemis de l’humanité, et il ne peut rester indifférent aux appels faits en ce sens. II est donс disposé à envoyer dès maintenant en Galicie une mission militaire dont le renforcement dépendrait de la solution des questions en litige, dans un sens conforme aux vues de la Conférence de la Paix.
Toutefois, en raison des nécessités politiques actuelles l’appui de la France doit être subordonné aux considérations générates ci-après.
II est impossible actuellement au Gouvernement Français d’intervenir d’une manière quelconque entre Ukrainiens et Polonais pour la possession de Lemberg. Cette question est soumise à l’examen de la Conférence de la Paix. II serait indispensable qu’ Ukrainiens et Polonais s’unissent dans la lutte contre l’ennemi commun, le bolchevisme, fassent taire leurs revendications personelles et cessassent des hostilités qui n’ont que trop longtemps duré. En conséquence il devrait être clairement entendu que les officiers français ne devraient en aucun cas ni être utilisés sur les fronts d’opération galiciens, ni s’occuper de l’organisation de la lutte sur de tels fronts.
En dernier lieu, l’appui de la Françe ne doit profiter aucunement à un groupement, quel qu’il soit, pour organiser les troupes qui entreprendraient plus tard la lutte contre les élements stables de la Russie, ou considérés comme tels par le Gouvernement français, notamment contre les troupes des armées Koltschak et Dénikine, au cas où, dans leur marche contre les bolcheviks, elles pénétraient sur les territoires ukrainiennes. Les mêmes réserves sont donс faites expressément contre l’emploi des officiers à des buts de ce genre et les instructions les plus strictes leur seront donnés à leur départ pour qu’ils se retirent aussitôt et quittent les territoires ruthéno-ukrainiens si le risque se présentait de leur entrée en conflit avec les dits éléments militaires russes.
II en aurait urgence à ce que Monsieur Choulguine voulût bien fairs connaître sa pleine adhésion aux principes cidessus de manière à permettre l’envoi sans retard de la mission envisagée en Galicie.
Signature (illisible).
En réponse de la note du Ministère des Affaires étrangères du 19 mai 1919, j’ai l’honneur, au nom de la délégation de la République Ukrainienne à Paris, de vous déclarer, qu’elle le remercie de la décision d’envoyer une mission militaire qui nous apportera son aide matérielle dans la lutte contre le bolchevisme russe.
En ce qui concerne les conditions aux quelles sont proposés les instructeurs français et les munitions, je dois déclarer qu’il n’est nullement dans les intentions du Gouvernement de la République Ukrainienne de les utiliser ni contre les Polonais, ni contre les troupes de Koltchak ou de Denikine. Dans le cas exceptionel où les opérations militaires amèneraient, sur le territoire ukrainien, les troupes antibolchevistes quelconque travaillant avec le concours de l’Entente, il deviendrait absolument nécessaire de faire un arrangement immédiat dans chaque cas avec le Gouvernement da la République Ukrainienne.
Délégué de la République Ukrainienne Ancien ministre des Affaires étrangères.
sig. A. CHOULGUINE.
Au Ministère des Affaires Etrangères – Service des Affaires russes.
Перевод с французского
21 апреля 1920 года в Варшаве была заключена конвенция между польским и украинским правительствами. Из этой конвенции опубликован лишь первый параграф, который гласит:
«Признавая право Украины на суверенное существование в форме независимого государства, в тех его северных, восточных и южных границах, которые будут установлены договорами Украинской Республики с соседними государствами, Польская Республика признает Директорию независимой Украинской Республики, под председательством Главного Атамана Украинской Армии, г. Симона Петлюры, в качестве верховной власти Украинской Республики».