chitay-knigi.com » Историческая проза » Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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de Voltaire, s’étend depuis l’embouchure de Jaik jusqu’aux environs de Catherinenbourg, en Sibérie: c’est-à-dire, que sa largeur est de 10 degrés, et sa longueur de 15. La ville d’Orembourg, dont parle l’historien, fut bâtie en 1735. Mais celle dont il veut parler, et la seule qui doive l’occuper dans cet article, n’a été construite qu’en 1741; elle est éloignée de l’autre de 35 mille d’Allemagne. Quelle géographie!

Dans l’introduction au 2me vol. de son «Histoire», Voltaire déclare: «On peut laisser au païs d’Orembourg l’épitète de petit, parce qu’en effet ce gouvernement est petit en comparaison de la Sibérie à laquelle il touche».

N. 63. – La ville d’Orenbourg [édition 1759: Orembourg] est devenue le refuge des Persans et de leurs fortunes (407).

REM. II. p. 32, à la fin. les Persans. Ils y viennent aussi, mais très rarement. Ce sont les peuples de la Tartarie méridionale indépendante, et principalement de la Bockarie, qui font le plus grand commerce à Orenbourg avec des marchandises tirées de leur pays et des Indes. Il seroit trop loin pour les Persans d’y apporter et de déposer leurs effectes [sic] échappés aux guerres civiles. (REM. I: même texte, mais sans la dernière phrase: «Il seroit – civiles»; là encore, comme plus haut: Tartarie, et non pas Tatarie.)

N. 64. – Au delà du Volga et du Jaïk, vers le septentrion, est le royaume de Casan, qui, comme Astracan, tomba dans le partage d’un fils de Gengis-kan, et ensuite d’un fils de Tamerlan, conquis de même par Jean Basilides (407).

SUPP. p. 33, l. 9. Au delà du Volga et du Jaïk est le royaume de Casan. Le royaume de Casan ne s’étend pas même jusqu’au Jaïk; ce fleuve appartient au gouvernement d’Orenbourg.

SUPP. p. 33, l. 12. fils de Tamerlan. On ne connoît point de fils de Tamerlan qui ait régné sur Casan.

JOUR. Page 33, au delà de Casan qui comme fils de Gengiskan, et

de la A s t r a e n s u i

Volga et du J can, tomba da te d’un fils d

aïk est le royaume ns le partage d’un e Tamerlan. Point du tout. Le royaume de Casan est en deçà du Jaïk. Ce fils de Tamerlan est un enfant créé par M. de Voltaire; la postérité de Tamerlan, s’il en a eu, ce qu’on ignore, n’a jamais régné. Il n’est pas vrai non plus que la grande Permie s’appelle toujours ainsi, ni qu’elle ait tiré son nom de Solikamsk. Dans les mémoires que M. de Strahlenberg a envoyé à M. de Voltaire tout cela est bien expliqué. – Objection de Voltaire: «M. Petit de la Croix, le moine de St.-Denis et Vatter ont écrit l’histoire de Tamerlan. Ils disent qu’il laissa 36 fils, sans comprendre les filles, que ses fils partagèrent ses conquêtes. Ils régnèrent donc après lui. Quant à ce que le Critique dit au sujet de la Permie, voy: si ce que dit Oléarius dans sa relation de Moscovie, n’est point exactement ce qu’en dit M. de Voltaire».

N. 65. – Une province de ce royaume [de Casan], appelée la grande Permie, et ensuite le Solikam, était l’entrepôt des marchandises de la Perse et des fourrures de Tartarie (407).

REM. II. p. 33, l. 20. Solikam. La grande Permie n’a jamais changé de nom. Solikamsk n’est qu’une petite ville située dans cette province. Anciennement Tsherdyn en étoit la ville principale, aujourd’hui c’est Koungour. (Dans les REM. I la dernière phrase manque: «Anciennement – Koungour». De plus, dans les deux cas Solicam, Solicamsk, avec un c à la place du k.)

REM. I. p. 33, l. 22. fourrures. Pas de la Tartarie, mais de la Sibérie; le pays compris communément sous le nom de la Tartarie, n’en fournit aucune. (REM. II: même texte, mais chaque fois dans le mot Tartarie, manque le premier r: Tatarie.)

FAUTES, p. 33, l. 20. Solikam. Lisés: «Solikamsk».

Voir réplique de Voltaire au N. 64.

N. 66. – Pline et Pomponius Mela rapportent que du temps d’Auguste, un roi des Suèves fit présent à Metellus Celer de quelques Indiens jetés par la tempête sur les côtes voisines de l’Elbe. Comment des habitants de l’Inde auraient-ils navigué sur les mers germaniques? Cette aventure a paru fabuleuse à tous nos modernes, surtout depuis que le commerce de notre hémisphère a changé par la découverte du cap de Bonne-Espérance; mais autrefois il n’était pas plus étrange de voir un Indien trafiquer dans les pays septentrionaux de l’Occident que de voir un Romain passer dans l’Inde par l’Arabie. Les Indiens allaient en Perse, s’embarquaient sur la mer d’Hyrcanie, remontaient le Rha, qui est le Volga, allaient jusqu’à la grande Permie par la Kama, et de là pouvaient aller s’embarquer sur la mer du Nord ou sur la Baltique. Il y a eu de tout temps des hommes entreprenants (407).

REM. II. p. 34, l. 18. quelques Indiens. Le fait en général peut être vrai; mais que ce soient des Indiens, c’est ce qui est incroyable. Par quel chemin auroientils pû arriver jusqu’à l’Elbe? On n’est que trop persuadé de l’impossibilité d’un passage par la mer Glaciale. Il est donc plus probable que c’étoient des Lappons, ou de quelque autre nation du Nord, qu’on a pris dans ces temps réculés, faute de meilleure connoissance géographique, pour des Indiens. (Manque dans les REM. I.)

N. 67. – Si, après avoir parcouru de l’œil toutes ces vastes provinces, vous jetez la vue sur l’orient, c’est là que les limites de l’Europe et de l’Asie se confondent encore. Il aurait fallu un nouveau nom pour cette grande partie du monde. Les anciens divisèrent en Europe, Asie et Afrique, leur univers connu: ils n’en avaient pas vu la dixième partie; c’est ce qui fait que quand on a passé les Palus-Méotides, on ne sait plus où l’Europe finit et où l’Asie commence; tout ce qui est au delà du mont Taurus était désigné par le mot vague de Scythie, et le fut ensuite par celui de Tartarie ou Tatarie. Il serait convenable peut-être d’appeler

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