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SUPP. p. 25, l. 14. Novgorod situé sur une rivière navigable dès sa source. Une rivière navigable dès sa source est une énigme. Pour l’éclaircir il faudroit ajouter que la rivière de Wolkof sort du lac de Ilmen qui est près de Novgorod.
SUPP. p. 25, l. 18. Le czar Ivan Basilovis la conquit en 1467. Le grand duc Iwan Basilovitsch, et non pas le czar conquit Novgorod en 1478.
Dans les textes manuscrits les dates, en effet, sont indiquées comme il est dit plus haut: 1481, 1467, 1478.
Voir appendice N. 2, par. 5.
N. 44. – Au midi de la province de Smolensko, vous trouvez la province de Kio-vie, qui est la petite Russie, la Russie rouge, ou l’Ukraine (édition 1759).
SUPP. p. 26, l. 2. la petite Russie, la Russie rouge, ou l’Ukraine. La petite Russie est bien différente de la rouge qui appartient à la Pologne. La province de Kiof est située dans la petite Russie, mais celle-ci comprend aussi quelques provinces qui font partie de la Pologne.
Voltaire a suivi cette indication et dans l’introduction au 2evolume il a déclaré qu’au lieu de «Russie rouge» il faut lire: «avec une partie de la Russie rouge». Cette correction, en effet, figure dans les nouvelles éditions (p. 404); toutefois, dans la même introduction, il a ajouté ce qui suit: «Au reste il est bon d’apprendre aux critiques mal instruits que la Volinie, la Podolie, et quelques contrées voisines, ont été appellées Russie rouge par tous les géographes».
N. 45. – La capitale Kiou, autrefois Kisovie, fut bâtie par les empereurs de Constantinople, qui en firent une colonie… c’est la seule ville qui ait quelque antiquité dans ce pays où les hommes ont vécu tant de siècles sans bâtir des murailles. Ce fut là que les grands-ducs de Russie firent leur résidence dans le XIme siècle, avant que les Tartares asservissent la Russie (404).
ЛОМ. II. p. 26. Киев будто построен царем греческим. Греческие цари отнюдь ничего не строивали в России. A построен Киев от князей Кия, Щека и Хорева.
REM. II. p. 26, l. 9. Kiou autrefois Kisovie. Cette ville n’a jamais porté d’autre nom que celui de Kiov. On n’y connoit aucune inscription grecque, et autant qu’on sait, aucun historien Bizantin ne dit qu’elle ait été une colonie grecque, ou qu’elle soit bâtie par les empereurs grecs. C’est peut-être l’ancien Olbiopolis, situé plus bas vers l’embouchure du Borysthène, qu’on a pris pour la ville de Kiovie. C’est à la fin du IXme siècle que les grands ducs de Russie la conquirent sur les Varèges, et y transférèrent leur résidence de Novgorod. (Dans les REM. I nous lisons seulement la première partie: «cette ville – empereurs grecs»).
SUPP. 26, l. 13. la seule ville qui ait quelque antiquité. Les annales de Russie donnent la ville de Novgorod pour plus ancienne. J’ai parlé ci-devant d’autres villes quoique postérieures de Kiow, mais déjà connues depuis le IXme et Xme siècles.
SUPP. p. 26. l. 18. Onzième siècle. Lisés: «neuvième».
Voir appendice N. 2, par. 4.
N. 46. – Les Ukrainiens, qu’on nomme Cosaques, sont un ramas d’anciens Roxelans, de Sarmates, de Tartares réunis (404).
SUPP. p. 26, l. 20. Les Ukrainiens qu’on nomme Cosaques. Pas tous les Ukrainiens sont Cosaques; on y trouve aussi des bourgeois et des paysans. Ils sont originairement Russes entremêlés d’autres nations limitrophes.
REM. II. p. 26, l. 9 [sic]. Tatares. Si l’on excepte quelques Tatares transfuges, qui, après avoir embrassé le christianisme, se sont établis parmi les Ukrainiens, il n’y en a point d’autres réunis avec eux. (Ceci manque dans les REM. I.)
N. 47. – (Les Ukrainiens) vivant des fruits que produit une terre aussi inculte que féconde, et vivant encore plus de rapines; amoureux à l’excès d’un bien préférable à tout, la liberté, et cependant ayant servi tour à tour la Pologne et la Turquie. Enfin, ils se donnèrent à la Russie, en 1654, sans trop se soumettre; et Pierre les a soumis (404).
REM. II. p. 27, l. 7. Les habitants de l’Ukraine ne vivent point de rapine. Ils vivent de leur industrie et de la culture des terres. Ce sont les Saporogiens qui font le métier de brigands (REM. I: même texte: Saporoviens).
REM. II. ibid. ayant servi la Turquie. Les Ukrainiens n’ont jamais été sous la domination turque. Ce sont encore les Saporogiens, qui habitent les isles du Borysthène au delà des Cataractes. (Dans les REM. I: seulement la première partie: «Les Ukrainiens – Saporoviens»).
SUPP. p. 27. l. 12. Pierre les a soumis. Il ne leur a pas ôté les privilèges dont ils étoient en possession.
JOUR. Si je ne connoissois pas les mœurs des habitants d’Ukraine, je pourrois croire sur la foi de M. de Voltaire, pag. 27, qu’ils vivent de rapine; mais je ne puis douter qu’ils labourent la terre, et qu’ils ont soin de leurs nombreux troupeaux. Ce ne sont pas là les mœurs d’un peuple tout à fait sauvage, et qui vit de rapine. J’ignore aussi que ce pays ait été sous la domination des Turcs; il y a apparence que M. de Voltaire a confondu le peuple de l’Ukraine avec les Cosaques Zaporaviens, qui se mirent en 1709 sous la protection des Turcs, et qui sont rentrés sous la domination des Russes en 1733…
Quant au mahométisme, c’est une grande erreur que de dire qu’il ait jamais été adopté ou toléré dans l’Ukraine. – Objection de Voltaire: «Tout pays soumis aux Turcs embrasse ou du moins adopte le mahométisme, or c’est un fait très connu que les Turcs s’étant jetés, en 1647, dans la Podolie, s’emparèrent de Kaminiec, Jean Sobieski les battit plusieurs fois dans la fuite, mais ne les chassa pas entièrement de l’Ukraine, où, certainement, 0n exerçoit alors le mahométisme».
N. 48. – Les autres nations sont distinguées par leurs villes et leurs bourgades. Celle-ci [des Ukrainiens] est partagée en dix régiments (404).
SUPP. 27, l. 13. Les autres nations sont distinguées par leurs villes, celle-ci est partagée en dix