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SUPP. 29. l. 19. Passés le Tanaïs, vous entrés dans le gouvernement de Véronise. Le gouvernement de Voronesch s’étend des deux côtés du Tanaïs depuis la source jusqu’à son embouchure. Ainsi on n’a pas à passer le Tanaïs de quel côté qu’on vienne.
FAUTES, p. 30, la note. Il y avoit une faute typographique. On écrit et prononce en russe Voronège.
Dans les vieilles éditions nous trouvons correctement et selon la forme adoptée par l’auteur: Voronestch; dans la dernière édition il y a une faute d’impression: e au lieu de c : Voronesteh.
Voir appendice 2, par. 7 et 8.
N. 55. – Vous trouvez ensuite le gouvernement de Nischgorod (405).
SUPP.p.30,l.7. Nischgorod. Lisés: «Nischni Novgorod».
N. 56. – Le royaume d’Astracan… borné d’un côté par la mer Caspienne, de l’autre par les montagnes de la Circassie, et s’avançant encore au delà de la mer Caspienne, le long du mont Caucase; arrosé du grand fleuve Volga, du Jaïk, et de plusieurs autres rivières entre lesquelles on peut, à ce que prétend l’ingénieur Perri, tirer des canaux qui, en servant de lit aux inondations, feraient le même effet que les canaux du Nil, et augmenteraient la fertilité de la terre (406).
SUPP. p. 30, l. 18., s’avançant encore au delà de la mer Caspienne le long du mont Caucase. Le mont Caucase n’est pas au delà, mais au deçà de la mer Caspienne.
SUPP. p. 31, l. 1., tirer les canaux. La distance entre les deux fleuves Volga et Jaïk est trop grande pour tirer des canaux de l’un à l’autre.
JOUR. Consultez, je vous prie, Monsieur, les meilleurs géographes, et si vous voulez même les moins exacts; vous verrez que tous, à l’exception de M. de Voltaire, pag. 30, n’étendent le gouvernement d’Astracan que jusqu’à la rivière de Jaïk; que le mont Caucase est en deçà de la mer Caspienne, et que la rivière du Don a toujours séparé l’Europe d’avec l’Asie. – Réplique de Voltaire: «Il suffit de consulter Oléarius; il rapporte beaucoup d’autorités, et décrit avec exactitude l’ancien royaume d’Astracan, conformément à ce qu’en a dit M. de Voltaire».
N. 57. – A la droite et à la gauche du Volga et du Jaïk, ce beau pays [le royaume d’Astracan] était infesté plutôt qu’habité par des Tartares qui n’ont jamais rien cultivé, et qui ont toujours vécu comme étrangers sur la terre (406).
REM. I. p. 31, l. 5., à la gauche du Volga. Les Calmoucs, sujets de la Russie, y mènent une vie ambulante, passant avec leurs troupeaux tantôt d’un côté, tantôt de l’autre de Volga. Ils sont souvent inquiétés par les Tartares du Cuban et par d’autres hordes vagabondes. Pour garantir les habitations russes contre les incursions de ces Tartares, on a tiré des lignes entre le Tanaïs et le Volga, et du Volga jusqu’en Sibérie. Elles sont garnies de distance en distance de petits forts et de troupes réglées.
REM. II. p. 31, l. 5., à la gauche du Volga. Il n’y a pas de Tatares. Ce sont les Calmoucks, sujets de la Russie, qui menant une vie ambulante, passent avec leurs troupeaux, etc. (La forme Tatares, et non pas Tartares est commune pour les REM. II.).
N. 58. – Des moutons sauvages, d’une nourriture excellente, paissaient dans ces solitudes [dans les déserts du royaume d’Astracan] (406).
SUPP. p. 31, l. 13. Des moutons sauvages. Lisés: «chevreuils ou Saïga» qui est une espèce de chevreuils.
N. 59. – Le czar Jean Basilides, petit-fils d’Ivan Basilovitz [édition 1761: Basilovis], et le plus grand conquérant d’entre les Russes, délivra son pays du joug tartare, au XVIme siècle, et ajouta le royaume d’Astracan à ses autres conquêtes en 1554 (406).
ЛОМ. II. p. 32. Россию от татарского владения освободил не царь Иван Васильевич, но дед его, великий князь того же имени; a царь Иван Васильевич взял самых татар под иго. В сем случае должно упомянуть сочинителю, что иное есть самому от порабощения освободиться, a иное прежних своих владетелей привести в порабощение.
REM. II. p. 31. l. 22. Jean Basilides. C’est le grand duc Iwan Basilovits qui secoua le joug de Tatares. Son petit-fils, le tsar du même nom, acheva cette ouvrage, et ajouta le royaume d’Astracan à ses autres états. (REM. I: même texte: Tartares, Basilowits.)
JOUR. Il est bien difficile de comprendre, pourquoi M. de Voltaire écrit d’une manière différente, le même nom porté par deux régens célèbres de l’empire de Russie, Iwan Wasiliowitch; l’un étoit cependant le grand duc, et l’autre le czar, son petit-fils: l’historien appelle le premier Iwan Basilovis, et l’autre Jean Basilides, ou Basilide; n’étoit-il pas plus simple de les distinguer par les chiffres 1 et 2? Une faute bien plus considérable: M. de Voltaire, pag. 25, donne la qualité de czar à son Iwan Basilovis qui n’a jamais porté que le titre de grand duc.
N. 60. – Astracan est la borne de l’Asie et de l’Europe (406).
SUPP. p. 32, l. 4. Astracan est la borne de l’Asie et de l’Europe. C’est plustôt au Tanaïs que les géographes mettent cette borne.
Voir réplique de Voltaire au N. 56.
N. 61. – Orenbourg. [édition 1759: Orembourg] (406).
REM. II. p. 32. l. 12. Orembourg. Lisés: «Orenbourg». Cette ville a été transférée en 1742 dans un autre endroit plus avantageux par sa situation. C’est sur le même Yaick, mais plus bas à la distance d’environ 250 verstes de l’ancien endroit qu’on nomme à présent Orskaya Krepost. (REM. I: même texte, mais sans le dernier mot: «Krepost».)
N. 62. – Au sud-est du royaume d’Astracan est un petit pays nouvellement formé, qu’on appelle Orenbourg [édition 1759: Orembourg] (406).
SUPP. p. 32, l. 14. petit pays qu’on appelle Orenbourg. Un pays qui s’étend de 15 degrés en longitude et de 10 en latitude ne doit pas être nommé petit.
JOUR. Au sud-est du royaume d’Astracan est un petit pays nouvellement formé qu’on appelle Orenbourg. Ce pays, si petit aux yeux de M.