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В письме 28 июня 1746 г. (см. выше примеч. 41): «Cum essem Berelonini decreveram usque ad urbem Petri Magni iter facere».
207
Пекарский. История Академии Наук, I, 384.
208
«Анекдоты» вошли во 2-й том сочинений, изданных в 1748 г. (т. XXIII, 281–293 издания Garnier).
209
Le voyage, que vous dites que vous souhaiteriez d’entreprendre encore, est à mon avis trop long et trop fatiguant pour un homme de votre âge et de votre constitution, et pour moi, pour vous dire la verité, très inutile, parce qu’il y a apparence que je serai dans ce temps-là bien eloigné d’ici et hors d’état de profiter de votre conversation. Граф Кир. Гр. Разумовский Вольтеру, январь 1751 г. (напечатал Пекарский, I, 385).
210
Пекарский, I, 385.
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Для оценки значения, какое имел в глазах русских людей Вольтер как литературная сила, характерно письмо графа М. Л. Воронцова к И. И. Шувалову, писанное, вероятно, в 1758 или в 1759 г., то есть в ту пору, когда Вольтер уже работал над историей Петра Великого Возмущенный каким-то пасквилем на Россию, русский канцлер подает мысль просить Вольтера нарисовать в будущей своей книге картину правления, нравов и законов Русского государства в настоящее царствование и тем самым показать, как прекрасно осуществились планы Петра в блестящую эпоху Елизаветы. Такая картина, полагал Воронцов, удачно отпарировала бы ядовитое действие стрел философа из Сан-Суси. Нет нужды, что упомянутый пасквиль составлен, по-видимому, не без участия самого Вольтера; это даже к лучшему: отпор будет дан с тем бо́льшим знанием дела и тем более верной рукой (Архив Воронцова, XXXII, 33–35).
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Monsieur, j’ai reçu une lettre que j’ai crue d’abord écrite à Versailles ou dans notre Académie, et c’est vous, monsieur, qui me faites l’honneur de me l’adresser. Vous me proposez ce que je désirais depuis 30 ans; je ne pouvais mieux finir ma carrière qu’en consacrant mes derniers travaux et mes derniers jours à un tel ouvrage. Je ferais le voyage de Pétersbourg si ma santé pouvait le permettre; mais, dans l’état où je suis, je vois que je serai réduit à attendre dans ma retraite les matériaux que vous voulez bien me promettre. Вольтер графу М. П. Бестужеву-Рюмину, февраль 1757 г. № 3326 (Œuvres de Voltaire, XXXIX, 182).
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Само письмо не сохранилось.
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Le roi de Prusse vient de m’écrire une lettre tendre; il faut que ces affaires aillent mal. L’autocratice de toutes les Russies veut que j’aille à Pétersbourg. Si j’avais vingt-cinq ans, je ferais le voyage. Вольтер герцогу Ришелье, 4 февраля 1757 г. № 3303.
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Le roi de Prusse vient de m’écrire une lettre très tendre. L’impératrice de Russie veut que j’aille à Pétersbourg. Mais je vous réponds bien que je ne quitterai pas vos Délices. Вольтер советнику Троншен, 5 февраля 1757 г. № 3306.
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La lettre touchante que j’ai reçue du roi de Prusse, et l’invitation que l’impératrice me fait à Pétersbourg, ne me feront pas quitter les Délices. Вольтер банкиру Троншен, в Лионе, 6 февраля 1757 г. № 3309.
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Письма 6–19 февраля 1757 г. № 3308, 3310, 3312, 3313, 3314, 3318.
218
Герцогу Ришелье, 19 февраля. № 3319; маркграфине Байретской, 5 марта 1757 г. № 3330.
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В Дэлис, около Женевы, Вольтер обыкновенно жил летом; в Монрионе, в окрестностях Лозанны, он проводил зимние месяцы. См. его письма к Даржэ, Де Руффэ и Палиссо, 8 и 12 января 1758 г. № 3514, 3523, 3524.
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Le roi de Prusse m’a écrit de Dresde une lettre très-touchante. Je ne crois pourtant pas que j’aille à Berlin plus qu’à Pétersbourg: je m’accommode fort de mes Suisses et de mes Genevois. On me traite mieux que je ne mérite. Графу д’Аржанталь, 6 февраля. № 3308. – Le roi de Prusse m’a écrit une lettre très-tendre; l’impératrice de Russie veut que j’aille à Pétersbourg écrire l’histoire de Pierre, son père; mais je resterai aux Délices et à Monrion: je ne veux ni roi ni autocratice; j’en ai tâté; cela suffit! Les amis et la philosophia valent mieux; Сидевилю, 9 февраля. № 3313. – Le roi de Prusse m’a écrit une lettre assez tendre de Dresde, le 19 janvier. La czarine veut que j’aille à Pétersbourg. Je me tiendrai dans la Suisse. J’ai tâté des cours. Графине Лутцельбург, 9 февраля. № 3314.
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Vous savez les coquetteries que me fait le roi de Prusse, et que la czarine m’appelle à Pétersbourg. Vous savez aussi qu’aucune cour ne me tente plus, et que je dois préférer la solidité de mon bonheur dans ma retraite à toutes les illusions. Si j’en voulais sortir, ce ne serait que pour vous; ma santé exige de la solitude; je m’affaiblis tous les jours. К Mme Fontaine, 19 февраля. № 3318. – Je vous assure, Monseigneur, que vous prêchez à un converti quand vous me conseillez de ne me rendre ni aux coquetteries du roi de Prusse ni aux bontés de l’impératrice de Russie. Je préfère ma retraite à tout, et cette retraite est d’ailleurs absolument nécessaire à un malade qui tient à peine à la vie. Герцогу Ришелье, 19 февраля. № 3319.
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Ma situation des Délices est fort au-dessus se