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Appendice № 6.
Sommaire. Observations critiques de Lomonosov, Müller et Büsching au sujet de l’ouvrage de Voltaire
A. Observations contenues dans le manuscrit inédit (voir plus haut, Introduction)
1. Remarques en abrégé sur le premier volume (nous les désignons du sigle: REM. I), qui comprennent 140 points se rapportant aux 19 chapitres du premier volume.
2. Remarques détaillées (REM. II), soit 156 points au sujet de ces mêmes 19 chapitres. Dans notre Sommaire nous nous sommes servis de préférence des Rem. II qui contiennent le texte in extenso: là où l’on observe des divergences nous avons cité les deux sources; toutefois il nous a fallu bien rarement reproduire les deux textes parallèles.
3. Remarques supplémentaires avec leur continuation: «Suite» (SUPPL.): 234 observations au sujet des 7 premiers chapitres du premier tome: 140 points (Re-marques), concernant les chapitres 1–4 et 88 observations (Suite) sur les chapitres 5–7.
4. Observations d’importance secondaire: «Fautes typographiques» (FAUTES) au nombre de 71 se référant à tous les 19 chapitres du premier volume.
5. Observations se rapportant au deuxième volume de l’«Histoire» (SEC.) groupées sous les titres: «Remarques sur le second volume» et «Remarques sur les autres chapitres» (voir Introduction). Il s’agit de 167 observations faites autour du texte manuscrit.
6. Points traités dans les «Remarques sur quelques endroits du chapitre contenant la condamnation du Tsarévitch, avec les réponses aux questions mises en marge» (ALEX.). Voir: Appendice № 5: en tout 12 observations.
B. Observations imprimées
1. Premier groupe d’observations de l’académicien Lomonosov, de date ancienne (ЛОМ. I). Elles sont rédigées en russe et le texte français correspondant envoyé à Voltaire nous est inconnu: 40 points se référant aux chapitres 1–6 et 8. L’auteur avait sous les yeux le texte manuscrit et non pas celui qui est imprimé.
2. Deuxième groupe d’observations de Lomonosov, de date plus récente. Elles sont également en russe (ЛОМ. II). En comparaison avec le premier groupe celui-ci est plus pauvre, car il ne comprend que 16 points, les deux premiers chapitres ayant été seuls pris à l’examen («Description de la Russie»).
3. Observations publiées dans le «Journal Encyclopédique» de 1762 (JOUR.). La forme épistolaire que revêtent ici les remarques de Müller au sujet des deux premiers chapitres du premier volume de l’«Histoire de Russie» ne permet pas de démêler exactement le nombre des points traités. En tout cas il n’y a pas moins de 50. Dans notre Sommaire figurent également les objections de Voltaire.
4. Observations de Müller et de Büsching (MÜLLER, BÜSCH.) à propos de la traduction allemande de l’«Histoire de Voltaire» (Leipzig, 1761, trad. par I. M. Hube), «mit Zusätzen und Verbesserungen von D. A. Fr. Büsching». Leur nombre total est de 149 et l’éditeur les a désignées par des lettres, ou des chiffres. Celles qui sont marquées par lettres (68 au total) sont sûrement dues à Büsching[449]; le second groupe, marqué par des chiffres (81 en tout) peut être attribué avec une certitude encore plus grande à la plume de Müller: il résulte qu’elles sont littéralement identiques à celles qui figurent dans les «Remarques sur le premier tome» et, chose significative, se rapprochent de la rédaction plus détaillée, soit celle des REM. II et non pas de l’autre plus brève des REM. I. La seule différence consiste dans la langue employée. Est-ce le texte allemand ou le texte français qui a servi d’original à l’autre? La question n’est pas facile à résoudre. Deux fois seulement il y a une certaine analogie apparente avec le texte qui figure dans les REM. I, mais là même on ne saurait dire qu’une préférence pour ce groupe ait déterminé le choix de la forme adoptée[450].
En confrontant entre eux les textes de MÜLLER et des REM. II[451]on observe que la ressemblance est encore plus manifestée là où les notes ont conservé des termes qui, tout en étant appropriés au style des REM. II semblent quelque peu déplacés dans une recension imprimée: «Der Herr von Voltaire wird ersucht diese Perioden zu ändern»[452]; «man sehe die Anmerkungen»[453]. Une preuve de plus de cette analogie est fournie par une erreur identique dans les deux cas: nous lisons «Inoka Marsa» au lieu de «Marfa» soit chez MÜLLER que dans les REM. II[454].
Il nous a semblé oiseux de faire figurer le texte de MÜLLER dans notre Sommaire. Afin d’éviter les répétitions, chaque fois qu’il a été utile de le faire, nous nous sommes contentés de signaler dans les REM. II l’existence de remarques analogues dans la traduction allemande de l’«Histoire»; nous n’avons procédé autrement que lorsque nous nous sommes trouvés en présence de quelque détail intéressant ou d’une variante. La traduction fut faite d’après l’édition parue à Lyon en 1761.
Pour ce qui regarde les observations marquées par des lettres, on y reconnaît facilement un auteur géographe: sans négliger la partie historique, Büsching s’applique tout particulièrement à faire ressortir les passages où il est question de population, de tribus peuplant la Russie, de fleuves, de villes, de frontières délimitant l’Etat et les différentes régions qui en font partie, etc. Ses sources d’information sont encore les œuvres de Müller: son histoire de la période des troubles, ses articles sur la Sibérie, Nyenschanz. Il a eu recours également quelquefois aux écrits de Bayer (Histoire d’Azov).
Les observations de Büsching ont le même caractère et la même portée que celles de Müller qu’elles complètent et dont elles constituent une continuation. Ce serait donc une erreur de les laisser de côté. Mais, dénué comme il l’était d’originalité et étant obligé de suivre une voie que d’autres que lui avait tracée, Büsching, dans sa critique, ne fait le plus souvent que paraphraser ce que son «illustre collègue» avait déjà dit; il se contente d’y apporter des détails insignifiants ou de donner un plus large développement à une pensée qui ne lui appartient pas. Le but que nous nous sommes proposé dans notre Sommaire n’est pas celui d’étudier la critique qui s’est occupé du livre de Voltaire, mais plutôt