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N. 476. – il resta souverain reconnu de la Livonie, de l’Estonie, de l’Ingrie, de la Carelie, du pays de Vibourg et des îles voisines (611).
SEC. p. 12, l. 7. du pays de Wibourg – de la ville de Wibourg et de son district cédé à la Russie par la paix de Neustadt.
N. 477. – Cette paix de Neustadt fut signée, le 10 septembre 1721 n. st. (611).
SEC. ibidem, l. 17. paix de Neustadt. Elle fut signée le 30 août/10 septembre 1721.
N. 478. – Pierre fut reconnu empereur par toute l’Europe, excepté par la Pologne, que la discorde divisait toujours, et le pape (612).
SEC. p. 15, l. 14. Pierre fut reconnu empereur par toute l’Europe excepté le pape et la Pologne. Le [titre] impérial n’a été reconnu d’un accord unanime par toutes les puissances que sous le règne d’Elisabeth Ière d’immortelle mémoire.
Chapitre XVI.
Des conquętes en Perse
N. 479. – La situation de la Russie est telle qu’elle a nécessairement des intérêts à ménager avec tous les peuples qui habitent vers le 50e degré de latitude (613).
SEC. p. 1, l. 3. avec tous les peuples du monde. Ce n’est qu’avec ses voisins et les nations avec les quelles la Russie est en commerce qu’elle a nécessairement des intérêts à ménager.
L’indication fut suivie et Voltaire resserra considérablement les limites géographiques des rapports que la Russie entretenait avec les pays étrangers.
N. 480. – Elle [la Russie] fut en proie tour à tour aux Tartares, aux Suédois, aux Polonais (613).
SEC. p. 1, l. 6. elle fut en proye. C’est aux Suédois, aux Polonais et aux Tar-tares aux quels la Russie a été quelquefois en proye, jamais aux Turcs ni aux Chinois, encor moins aux Persans.
Suivant les indications reçues Voltaire exclut les Turcs, les Chinois et les Persans de la liste des peuples qui avaient jadis opprimé la Russie.
N. 481. – Le sha ou shac (613).
SEC. p. 2, l. 8. Le sha ou shac. Lisés: «Schah».
Voltaire ne voulut pas changer la forme qu’il avait adoptée.
N. 482. – les peuples du Daguestan (613).
SEC. ibid. l. 24. Dagestan. Lisés: «Daguestan».
Le conseil fut accepté et Voltaire remplaça l’ancienne forme par celle qui lui était suggérée.
N. 483. – la Porte persane (614).
SEC. p. 4, l. 13. Porte Persane. On dit: Porte Ottomane, mais je ne crois pas qu’on dise jamais Porte Persane.
N. 484. – Myr Mahmoud (614).
SEC. ibid., l. 8. Makmoud. Lisés: «Mir Mahmoud».
L’orthographe de la seconde parole fut corrigée.
N. 485. – Cette ville de Shamachie (615).
SEC. p. 5, 1. 14. Scamachie. Lisés: «Schamakie». Les Lesghis surprirent cette ville en 1712 et dans le manifeste que Pierre I fit publier en entrant dans la Perse il est dit que la valeur des effets et marchandises que les Russes perdirent dans la ville de Schamakie montait à quelques millions de roubles.
Ce n’est qu’à moitié que Voltaire donna satisfaction à ses critiques de Pétersbourg.
N. 486. – Sha-Hussein (615).
SEC. p. 6, l. 22. Empereur Hussein – Schah Hussein.
Voltaire suivit l’indication reçue.
N. 487. – Il avait vingt-deux mille hommes d’infanterie, neuf mille dragons, quinze mille Cosaques (615).
SEC. p. 7, l. 1. neuf mille dragons. Toute la cavalerie alla par terre jusqu’à l’endroit où l’infanterie débarqua dans la baye d’Agragan.
N. 488. – La cavalerie prit le chemin de terre par des déserts où l’eau manque souvent; et quand on a passé ces déserts, il faut franchir les montagnes du Caucase, où trois cents hommes pourraient arrêter une armée (615).
SEC. ibid., l. 12. il falloit donc absolument s’embarquer. C’està-dire l’infanterie seule.
N. 489. – Les bâtiments qui apportaient de nouvelles provisions, des recrues, des chevaux, avaient péri vers Astracan (617).
SEC. ibid., 1. 28. de provisions, de chevaux, de recrues. Les treize bâtimens qui périrent dans une tempête n’étoient chargés que de provisions de bouche.
Voltaire garda intact son texte primitif.
N. 490. – Baku ou Bachu (619).
SEC. p. 16, l. 6. Bachu. Lisés: «Bakou».
Comme on l’a vu dans les cas analogues Voltaire adopta la forme conseillée, mais sans renoncer à la sienne. Quelques lignes plus bas, en parlant encore de Bakou, il s’en tient uniquement à sa propre orthographe: Bachu.
Introduction
Les documents de Voltaire conservés à la Bibliothèque Publique de St. Pétersbourg et les Portefeuilles de l’académicien G. F. Müller (Moscou, Archives Centrales du Ministère des Affaires Étrangères) nous montrent dans quelles circonstances le célèbre écrivain français composa son oeuvre «Histoire de l’empire de Russie sous Pierre le Grand». Nous trouvons parmi ces documents un matériel précieux, absolument inédit dans ses détails que Voltaire reçut du gouvernement russe; il s’agit des remarques et instructions qui lui furent données par les académiciens de St. Pétersbourg chargés de rassembler ces documents, en plus de leurs observations et des jugements portés sur le livre lui-même. Nous y voyons également les répliques données par Voltaire aux observations critiques qui lui étaient faites, ainsi que ses propres questions adressées spontanément à ses correspondants.
Ce matériel historique qui comprend six groupes est publié dans l’appendice au présent volume. Les textes respectifs des cinq premiers groupes sont donnés intégralement tels qu’ils sont parvenus jusqu’à nous. Ils portent les titres suivants: 1. «Objections de Mr. de Voltaire. Réponses à ces objections»; 2. «Remarques sur la lettre de Mr. de Voltaire 11 juin 1761»; 3. «Demandes de Mr. de Voltaire»; 4. «Particularités sur lesquelles Mr. de Voltaire souhaite d’être instruit»; 5. «Remarques sur quelques endroits du chapitre contenant la condamnation du Tsarévitch avec les réponses aux questions mises en marge».
Le sixième et dernier groupe figure dans le Sommaire où nous donnons un résumé des diverses observations faites à propos de telle ou telle phrase, d’une expression ou d’un mot, de l’orthographe d’un nom propre, les rectifications d’une date, la mise au point d’un fait historique, etc. Nous y citons les passages correspondants du livre