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Chapitre XI.
Travaux et établissements vers l’an 1718 et suivants
N. 454. – Les mines de fer furent exploitées mieux que jamais: on découvrit quelques mines d’or et d’argent (595).
SEC. p. 6, l. 13. du sable d’or. Ce sable d’or ne se trouve pas proprement dans les rivières de Russie ou de Sibérie, on le tire de la Boccarie et des frontières de la Chine, mais il y a des mines qui fournissent beaucoup d’or et d’argent.
Voltaire suivit cette information et remplaça le terme «sable d’or» par l’expression «mines d’or».
N. 455. – Le grand canal de Cronstadt qu’on met aisement à sec, et dans lequel on carène et on radoube les vaisseaux de guerre… (596).
SEC. p. 7, l. 21. Dans lequel on carène et radoube les vaisseaux de guerre. Depuis quelques années on y en construit aussi de nouveaux.
N. 456. – Il tira ce canal qui joint la mer Caspienne au golfe de Finlande et à l’Océan (596).
SEC. p. 7, l. 27. Canal immense. C’est celui de Wychnei Wolotchock, mais il n’a tout au plus que deux werstes d’étendue. Il a été fait pour joindre les rivières de Tiretza et de Tesna afin que des grands vaisseaux de transports puissent passer et arriver jusqu’à Pétersbourg par le lac de Ladoga.
Voltaire supprima dans son texte le mot «immense».
Chapitre XII.
Du commerce
N. 457. – Pierre avait déjà remédié à cet inconvénient en faisant un traité avec l’empereur de Perse… Nous verrons comment le sha ou empereur persan Hussein, persécuté par des rebelles, implora l’assistance de Pierre (597).
SEC. p. 10, l. 28. En faisant un traité vers l’an 1718 avec l’empereur de Perse. Ce traité est antérieur de plusieurs années. Voyés le Mémoire manuscrit sur le commerce de Perse. Je doute qu’on puisse dire «l’empereur de Perse»: on le nomme communément Schah.
Voltaire supprima dans son manuscrit la date. Quant au titre, il eut recours à un compromis: il accepta le mot «shah» sans renoncer à celui d’«empereur».
N. 458. – Ce commerce… se forma dans Tobolsk des compagnies de Sibériens et de familles de Bukarie établies en Sibérie. Ces caravanes passèrent par les plaines des Calmoucks, traversèrent ensuite les déserts jusqu’à la Tartarie chinoise, et firent des profits considérables (598).
SEC. p. 12, l. 13. de compagnies Sibériennes. Ces marchands ne s’associaient pas, chacun faisoit son commerce séparément, et ce n’étoit que pour la sûreté du voyage qu’ils allaient en compagnie. En disant Sibériens on pourra faire croire que ce n’étoient pas des Russes établis dans le païs, mais des Tatares, ou autres peuples de la Sibérie.
N. 459. – On demanda la permission à l’empereur de la Chine d’envoyer des caravanes à Pékin (598).
SEC. p. 12, l. 23. Que les caravanes russes venissent à Pékin. Les Chinois ne l’ont pas exigé: les Russes eux-mêmes ont demandé la permission de pouvoir envoyer des caravanes à Pékin.
Voltaire accepta l’avis qui lui était donné et corrigea le texte.
N. 460. – Kang-hi avait eu l’indulgence de bâtir cette église en faveur de plusieurs familles de la Sibérie orientale, dont les unes avaient été faites prisonnières avant la paix de 1689, et les autres étaient des transfuges (598).
SEC. p. 13, l. 12. Plusieurs familles de la Sibérie. Familles russes faites prisonnières dans la guerre entre les Russes et les Chinois avant l’année 1689.
Cette fois encore le texte imprimé subit l’influence des instructions de Pétersborug.
N. 461. – Young-tching… conclut avec Pierre un traité par lequel les caravanes russes ne commerceraient plus que sur les frontières des deux empirs (600).
SEC. p. 16, l. 9. Les caravanes russes. Les marchands tant russes que chinois.
N. 462. – Il n’y a que les facteurs dépêchés au nom du souverain, ou de la souveraine de la Russie, qui aient la permission d’entrer dans Pékin (600).
SEC. ibid., l. 11. facteurs dépêchés au nom du souverain. Cet envoy de marchandises qui se fait sous la direction d’un facteur au profit de la couronne, ne porte pas moins le nom de caravane, il n’y a que cette différence que tous les gens qui la composent, sont payés et entretenus au dépens du souverain et que personne n’oseroit se joindre à la caravane ou la suivre pour porter ses propres marchandises à Pékin.
N. 463. – Il y a longtemps qu’on n’a fait partir ni de caravanes ni de facteurs de la couronne pour la ville de Pékin (600).
SEC. p. 16, l. 20. Des caravanes pour les frontières. Le commerce sur les frontières continue toujours. Il se fait à un endroit nommé Kiatka [sic] où les