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ЛОМ. I. chap. I, p. 27. Ола вместо Олга.
REM. II. p. 65 à la fin. On prétend. C’est une vérité constatée par tous les historiens russes et grecs. (REM. I.: idem.)
REM. II. p. 66. l. 1. Olha l’y introduisit. Elle se fit baptiser à Constantinople au milieu du Xme siècle. (REM. I.: idem.)
REM. II. p. 66. l. 14. Apparemment qu’elle étoit veuve. Elle l’étoit en effet du grand duc Igor, mais elle avoit déjà plus de soixante ans lorqu’elle se fit chrétienne. (REM. I.: idem.)
SUPP. p. 66. l. 1. Olha introduisit le christianisme à la fin du Xme siècle. La grande duchesse Olha régnoit pendant la minorité de son fils Swetoslaw de 945 jusqu’en 956; elle mourut 970. Quoiqu’elle étoit chrétienne elle ne se trouva pas en état d’introduire le christianisme dans son pays, mais son petit-fils Vladimir le fit en 988 après avoir épousé la princesse Anne, sœur des empereurs grecs Basili et Constantin. Cette princesse Anne pourroit être substituée à Olga pour faire la comparaison avec la femme de Micislas duc de Pologne.
SUPP. p. 66. l. 13. Jean Zimiscès. C’étoit l’empereur Constantin Porphyrogénète.
N. 98. – Vladimir, né d’une concubine, ayant assassiné son frère pour régner. (1759: Volodimer) (422).
SUPP. p. 66. l. 23. Volodimir [sic] né d’une concubine. On sçait que dans le paganisme la différence entre une femme et concubine n’étoit pas grande; ainsi il est peu essentiel de relever cette circonstance dans un si grand prince. Les auteurs qui ont dit cela paroissent avoir voulu ternir sa gloire.
IBID. ayant assassiné son frère pour régner. Vladimir [sic] entreprit la guerre contre son aîné pour se défendre, et il ne l’assassina point ni commanda de le faire ce qui est évident, parce que les assassins au lieu d’attendre une récompense de Vladimir se réfugèrent chez ses ennemis les Pacinacites [sic].
N. 99. – Le patriarche Photius, si célèbre par son érudition immense, par ses querelles avec l’église Romaine, et par ses malheurs, envoya baptiser Volodimer, pour ajouter à son patriarchat cette partie du monde [note de Voltaire: «Tiré d’un manuscrit particulier déposé aussi à la Bibliothèque, intitulé Du gouvernement ecclésiastique de Russie»] (édition 1759).
ЛОМ. II. Фотий патриарх будто крестил всю Россию, чего отнюдь не бывало. Оскольд и Дир ходили воевать на Грецию во дни Фотиевы, и некоторые из Россиян крестились. После того, спустя лет около двух сот, Владимир, приняв греческое христианство, окрестил большую часть России, при греческом патриархе Николае Хризовуле, первым российским митрополитом Михайлом и протопопом Анастасием корсунянином.
REM. II. p. 67. l. 7. envoya baptiser Wolodimer. Le patriarche Photius vécût au milieu et vers la fin du IXme siècle. Le grand duc Wolodimer reçut le bapthême en 988. (REM. I.: idem.)
SUPP. p. 67. l. 5. Le patriarche Photius. Ce n’étoit pas Photius qui siégoit alors, c’étoit le patriarche Nicolas Chrysoberge; Photius étoit mort en 891 et ainsi 97 ans auparavant.
JOUR. Page 67, le patriarche Photius si célèbre par son érudition, par ses querelles avec l’Église et par ses malheurs envoya baptiser Volodimer, etc. Voilà bien des circonstances; mais il n’est pas possible que M. de Voltaire les ait écrites d’après «un manuscrit intitulé Gouvernement ecclésiastique de Russie». Eh, comment pourroit-on supposer que les manuscrits qui ont été fournis à M. de Voltaire renfermassent un tel anachronisme? Photius mourut en 891, Wladimir, et non Volodimer, ne fut baptisé qu’en 988 sous le patriarche Nicolas Chrisoberge. Comment concilier d’aussi fortes contradictions? Il ne faut pas au reste confondre le patriarche avec le métropolitain. – Réponse de Voltaire: «Cette observation critique est bonne: elle est fondée et raisonnable. M. de Voltaire a connu la méprise: voy. notre Journal du Ier Novembre dernier, pag. 120 et 121».
Voltaire a reconnu son erreur et l’a également corrigée dans l’introduction au 2me vol. de son «Histoire».
Le 22 avril 1761, probablement afin de contrôler ses connaissances, Voltaire pria Thieriot de lui envoyer un calendrier ou un almanach, contenant la liste des patriarches grecs. «J’en ai besoin, non pas que je pense un vif intérêt à l’Église grecque, mais en qualité de pédant» (N. 4530).
Dans les éditions parues après 1768 le texte primitif fut substitué par les mots suivants:
«Un patriarche de Constantinople, nommé Chrysoberge, envoya un évêque baptiser Vladimir, pour ajouter à son patriarcat cette partie du monde».
Mais on a conservé la note: «Tiré d’un manuscrit particulier, intitulé «Du gouvernement ecclésiastique de Russie» (pp. 422–423).
Voir aussi appendice N. 2, par. 12.
N. 100. – Un Grec fut premier métropolitain de Russie ou patriarche (édition 1759).
REM. II. p. 67. l. 12. 0u patriarche. Il y a une grande différence entre patriarche et métropolitain. Il y a encore actuellement des métropolitains en Russie. (REM. I.: idem.)
SUPP. p. 67. l. 11. Un Grec fut le premier métropolitain de Russie, ou patriarche. Il y a bien de différence entre un métropolitain et patriarche. Le patriarchat ne fut fondé en Russie qu’en 1589. Un Syrien de nation, nommé Michel, fut le premier métropolitain eh Russie.
Voltaire suivit les indications qui lui étaient fournies et dans les modifications introduites dans le 2me vol. il donna à la phrase précédente une nouvelle tournure: «Un Syrien nommé Michel, fut le premier métropolitain en Russie, etc.». Le mot «etc.» fait supposer que Voltaire eût accepté seulement l’observation concernant la nationalité et eût continué à ne voir aucune différence entre le titre de métropolite et celui de patriarche.
C’est curieux que dans les éditions plus récentes le texte primitif, même dans sa première partie, soit resté inchangé. Ainsi nous lisons dans l’édition Garnier: «Un Grec fut le premier métropolitain de Russie ou patriarche».
Au sujet du premier métropolite russe et de sa nationalité voir E. Голубинский, История русской церкви. Vol. I, 1repartie. М. 1880, p. 245.
N. 101. – Un des patriarches grecs, nommé Jérémie… sacra patriarche l’archevêque de Novogorod, nommé Job, en 1588 (423).
SUPP. p. 68. l. 2. archevêque de Novogorod nommé Job. Il n’a